Avis à la batellerie › Forums › Mécanique › Lexique Fluvial
Étiqueté : lexique Fluvial
- Ce sujet contient 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Urvoi, le il y a 5 années et 3 mois.
-
AuteurMessages
-
20 janvier 2019 à 11 h 06 min #8062UrvoiMaître des clés
*Alternat (n.m.). Sens unique alterné (souvent signalé
par des feux rouge et vert) pour franchir un passage étroit
où deux bateaux ne pourraient se croiser.*Accoster (v.t). S’amarrer à un quai, à la terre ferme
ou bord à bord avec un autre bateau.
Adjectif : accostable
Substantif : accostage
Conseil : pour accoster, il suffit d’arriver à petite
vitesse, et de passer au point mort en mettant le nez du
bateau dans les herbes, avec un équipier à l’avant qui
gaffe. Si nécessaire, un petit coup de machine arrière pour
stopper complètement le bateau et l’équipier peut alors
sauter à terre pour amarrer l’avant. On débarque alors
tranquillement et il n’y a plus qu’à tirer l’arrière contre
la berge et à amarrer.
*Amarre (n. f.). Câble ou cordage servant à retenir
un bateau en l’attachant à un point fixe.
Synonyme : haussière ou aussière
Substantif : amarrage
Verbe : amarrer
Conseil : on peut amarrer à peu près partout au gré
de son envie, et c’est là un des agréments de la navigation
fluviale : s’arrêter où bon vous semble, attendant de trouver
un joli coin où accoster. Puisque, en effet, vous disposez
parmi le matériel qui vous a été confié de piquets et d’un
maillet, pour planter un point d’attache là où il n’y en a
pas. Un pique-nique improvisé ? Hop ! on accoste au bord
de cette petite prairie et on place ses piquets. Au moins
deux, de préférence en tendant les cordes, l’une vers un
piquet placé devant le bateau, l’autre derrière ; de telle
façon que les deux cordes soient tendues en opposition
et maintiennent le bateau de façon optimale. Attention
cependant : vous ne pouvez pas installer vos piquets
d’amarrage au milieu ou de l’autre côté d’un chemin de
halage. Il est en outre interdit de stationner dans un chenal
navigable ou sous les ponts. De même, vous ne devez pas
vous amarrer aux arbres, poteaux ou balustrades. Pour
amarrer dans un port ou à une écluse, on utilise les bollards,
ou bittes d’amarrage. Rappelons que dans une écluse, on
ne doit pas fixer les amarres, mais les faire coulisser pour
permettre de les tirer dans le bateau au moment du départ.
Enfin, petite précaution lorsque vous amarrez au hasard
sur une berge : ne tendez pas trop vos amarres pour ne pas
risquer un problème si, pour une raison indéterminée, le
niveau de la voie sur laquelle vous vous trouvez venait à
baisser. Elles font partie des auxiliaires indispensables dans
toutes les manœuvres délicates, amarrage et écluses en
particulier. La plaisance fluviale est moins rigoureuse sur les
termes que la marine et vous pourrez parler de « cordes »,
sans que personne ne ricane (c’est l’apanage des marins
d’eau douce d’ignorer les « écoutes » et les « bouts »). Vous
pouvez simplement employer le terme utile et adéquat
d’amarres. Principe important : afin que leur utilisation soit
efficace, assurez-vous qu’elles sont bien tendues, pour que
le bateau ne bouge pas au moindre courant provoqué par
le voisin. En écluse, c’est primordial, pour ne pas toucher
le quai ou le voisin. C’est le travail de l’équipier qui doit,
en écluse descendante, savoir relâcher sans donner trop
de mou, en maintenant la corde tendue, et, en écluse
montante, accompagner la montée du bateau en tirant
au fur et à mesure pour maintenir la tension.
*Amasse (n. f.). Groupe de bateaux en attente
d’éclusée.*Amont (n. m.). Partie située entre un point déterminé
de la voie d’eau et la source de celle-ci. Antonyme : Aval.*Apparaux (n. m.). Equipements obligatoires à
bord d’un navire.*Appontement (n. m.). Plate-forme conçue pour
l’amarrage des bateaux.*Aqueduc (n. m.). Canal d’adduction d’eau, souvent
sous forme de pont, parfois sous celle d’une simple buse.*Arche marinière (n. f.). Arche d’un pont conçue
pour le passage d’un bateau.*Ascenseur (n. m.). Élévateur à bateaux permettant
le franchissement des fortes dénivellations.*Automoteur (n. m.). Ce terme regroupe deux catégories
de bateaux de charge motorisés : le chaland, automoteur
de rivière, et l’automoteur de canal. Comme son
nom l’indique, c’est un bateau qui « marche tout seul »,
c’est-à-dire qu’il n’est ni poussé, ni tracté par halage ou
touage, mais possède un moteur propre. C’est le cas des
chalands (de 40 à 120 m), des péniches Freycinet (38,5 m
sur 5,05 m), et des barges au gabarit Freycinet, mesurant
jusqu’à 76,50 m et pouvant transporter 2 500 tonnes.
Les pousseurs sont parfois utilisés pour faire avancer
les barges de fort tonnage ou plusieurs barges à la fois
(seulement sur les grands axes).*Aval (n. m.). Partie située entre un point déterminé
de la voie d’eau et l’embouchure ou la confluence de
celle-ci.Antonyme : Amont.*Avalant (adj.). Se dit d’un bateau qui navigue depuis
la source en direction de l’embouchure ou de la confluence
d’une voie d’eau. Antonyme : Montant.*Bâbord (n. m.). Côté gauche du bateau lorsque l’on
regarde vers l’avant.Antonyme : Tribord.*Baignoire (n. f.). Partie avant arrondie ou cockpit sur
un house-boat, offrant un espace pour prendre le vent.
Conseil futé : y profiter du paysage ou y casser la graine
au soleil pendant que le bateau avance.*Bajoyer (n. m.). Mur d’un sas d‘écluse.
*Barrage-réservoir et lac réservoir (n. m.).
Ils permettent de stocker l’eau pour le soutien d’étiage,
l’écrêtage des crues et/ou l’alimentation des canaux.
La navigation est ainsi maintenue en été, période de
basses eaux.*Barrage de navigation (n. m.). Établi sur la rivière,
il maintient un niveau d’eau suffisant tout au long de
l’année. Le barrage peut être fixe ou mobile.*Bassinée (n. f.). Embarcations contenues dans le
sas d’écluse au moment de l’éclusage.*Batelier (n. m.), batelière (n. f.). Personne dont
le métier est de naviguer sur les eaux intérieures pour
le transport de marchandises.
Substantif : batellerie. Synonyme : marinier.*Bief (n. m.). Partie d’un canal ou d’une rivière entre
deux ouvrages (barrages, écluses…).
Note : Le « grand bief », sur le canal du Midi, mesure
54 km. Les biefs ont couramment une longueur de
1 à 10 km.*Bief de partage (n. m.). Partie d’un canal de
jonction où la pente change de sens, où vous passez
d’une position montante à une position avalante.
Note : franchir une ligne de partage des eaux apparaissait
comme impossible avant la construction du canal du Midi.*Bollard (n. m.). Point d’amarrage sur les quais,
souvent des cylindres de fonte élargis au sommet, dans
les ports et les écluses, et sur les plats bords des bateaux.*Canal (n. m.). Voie d’eau artificielle.
*Canal de dérivation (n. m.). Canal permettant
aux bateaux d’éviter une section de rivière trop longue
ou non navigable.*Canal de jonction à bief de partage (n. m.). Canal
joignant deux cours d’eau séparés par une ligne de partage
des eaux, grâce à un système d’alimentation artificielle.*Canal V.H.F. (n. m.). Bande de fréquence radio
préréglée.*Chaland (n. m.). Cette très ancienne embarcation
destinée au transport fluvial a beaucoup évolué au fil
des siècles. Certains, comme ceux qui circulaient sur la
Loire, étaient munis de voile, car le vent venu de l’océan
permettait parfois de remonter la rivière en allégeant le
travail de halage. Ce sont aujourd’hui des automoteurs,
mais ils ne sont pas, comme les péniches, calibrés dans
leurs dimensions (certains peuvent atteindre plus de
100 m).*Chenal (n. m.). Partie navigable de la voie d’eau, le
« fairway » en quelque sorte, pour les amateurs de golf.*Chômages (n. m. pl.). Interruption de la navigation
pour travaux. Les dates des chômages des voies d’eau
sont fixées par arrêté ministériel.*Cliquet de sécurité (n. m.). Ergot servant à bloquer
la manivelle de manoeuvre des écluses manuelles.*Défenses (n. f. pl.). Ballons servant à protéger la
coque contre les chocs. Elles doivent être flottantes. Synonyme : Pare-battage*Déversoir (n. m.). Ouvrage par lequel s’écoulent
les eaux d’un canal, d’un bassin ou d’un réservoir. Par
exemple : en aval d’une écluse.
Synonymes : Déchargeoir, épanchoir*Devise (n. f.). Nom de baptême d’une embarcation.
Le capitaine d’un grand vaisseau avait bourlingué
sur toutes les mers du monde. Son fidèle second
avait remarqué qu’au moment de prendre une
décision importante sur la marche du bateau,
le capitaine partait s’isoler dans sa cabine avant
de lancer les ordres de manoeuvre. Un jour, il le
suivit discrètement et le vit ouvrir à l’aide de la clé
qui pendait à son cou un grand coffre de galion.
Qu’y avait-il dans ce coffre ? Il fallut attendre
le décès du capitaine pour le savoir. Le second
fort peiné de la mort du capitaine ne perdit
toutefois pas le nord ! Il détacha la clé du cou du
capitaine, s’agenouilla devant le coffre et l’ouvrit.
A l’intérieur, il trouva un très vieux bout de papier
plié en huit qu’il déplia avec précaution. Sur la
feuille jaunie étaient inscrits à l’encre de Chine ces
simples mots : « bâbord : gauche, tribord : droite ».
*Échelle / escalier d’écluses. Grâce à l’échelle
d’écluses, les bateaux peuvent franchir d’importantes
dénivellations. Il s’agit d’une suite de sas jointifs, la porte
amont faisant office de porte aval pour le sas suivant,
ou très rapprochés.*Écluse (n. f.). Ouvrage d’art hydraulique assurant
aux bateaux le franchissement d’une dénivellation.*Écoire (n. f.). Perche de bois ou de métal qui
maintient le bateau à distance de la berge (pour lui
éviter de venir cogner un mur ou un obstacle).*Erre (n. f.). Vitesse acquise par un bateau.
*Étiage (n. m.). Niveau moyen le plus bas atteint
par un cours d’eau.*Flottage (n. m.). Le principe le plus simple et le
plus vieux du monde pour le transport fluvial. Vous
prenez un cours d’eau d’amont en aval ; vous prenez
un matériau qui a tendance à ne pas couler, donc d’une
densité inférieure à celle de l’eau, par exemple le bois ;
vous prenez ensuite quelques hommes vigoureux qui
abattent des arbres dans la partie haute de la vallée.
Il ne reste plus qu’à placer les troncs coupés sur la
rivière et à les laisser descendre. En aval, d’autres
hommes costauds, les « flotteurs », récupèrent le bois
et l’assemblent en radeaux pour l’acheminer ensuite
plus facilement.*Gabare (n. f.). La gabare était une embarcation
particulière destinée au transport du bois. Conduite par
un gabarier, elle réclamait, dans son maniement difficile
par pleine charge, une adresse remarquable. La gabare
était très répandue en Bretagne et dans le Sud-Ouest
(voir section Bergerac-Estuaire).*Gabarit (n. m.). Dimensions maximales des bateaux.
*Gabarit Freycinet : le nom de Freycinet (ancien
ministre des Travaux publics de 1877 à 1879) est attaché
à un gabarit défini par la loi de 1879 et appliqué aux
écluses (39 m par 5,20 m) et, par extension, à la taille
des bateaux de charge (38,50 m par 5,05 m).
*Gare d’eau (n. f.). Gare fluviale accueillant un grand
nombre de bateaux.*Halage (n. m.). Opération qui consiste à tirer un bateau
à l’aide d’un câble depuis la berge (sur le « chemin de
halage »). Le halage se faisait à la main avec un ou plusieurs
hommes (des costauds pour le tir à la corde) ou à l’aide de
chevaux. On a également utilisé des tracteurs mécaniques,
locomotives ou trolleys, à vapeur puis électriques.*Larrons (n. m. pl.). Orifices communiquant avec
l’aqueduc que l’on trouve au niveau du radier au fond du sas
de l’écluse et qui permettent de le remplir ou de le vider.*Macaron (n. m.). Barre ou volant de votre bateau,
ainsi surnommé par les mariniers. À utiliser pour avoir
l’air d’un vieux loup de rivière.*Mouillage (n. m.). Profondeur de l’eau ; et non
l’endroit propice où accoster.*Navigation à la dérive. Navigation au gré du
courant, moteur arrêté.*Palplanche (n. f.). Dispositif métallique de protection
de la berge.*Pardon (n. m.), fête du. Fête annuelle et traditionnelle,
à caractère religieux et patriotique.*Passe à poissons. Passage dans un barrage destiné
aux poissons migrateurs afin qu’ils rejoignent leur frayère
(en amont) ou la mer (en aval).*Pente d’eau (n. f.). Dispositif ingénieux qui permet
d’incliner un canal pour obtenir une dénivellation et
remplacer plusieurs écluses. Il consiste à produire une
masse d’eau de la forme d’un prisme à base triangle
(comme une part de fromage posée sur la tranche) et à
maintenir cette pente, à l’aide d’un engin appelé bouteur
et de forts joints d’étanchéité. La première construite fut la
pente d’eau de Montech, sur le canal latéral à la Garonne.*Perche (n. f.). Elément fixé à proximité de l’écluse
destiné au déclenchement de l’ouverture des portes
d’une écluse automatisée..*Pertuis (n. m.). Bien avant l’ère des écluses à sas,
les bateaux franchissaient les dénivellations par des
pertuis, ou « portes marinières » : une ouverture dans
le barrage était obturée par une porte démontable en
bois. On l’ouvrait d’un seul coup pour laisser passer le
bateau, qui était brutalement entraîné par l’eau tombant
en cascade.*Pied de pilote (n. m.). Différence existant entre le
mouillage minimum et le tirant d’eau maximal, c’est-àdire
la profondeur minimale à laisser sous un bateau.
Généralement entre 20 et 50 cm.*P.H.E.N. Pour « Plus Hautes Eaux Navigables » ;
au-delà desquelles la navigation est interrompue.
Elles sont annoncées par avis à la batellerie.
*Plan incliné (n. m.). Ouvrage de franchissement
funiculaire permettant de déplacer un bateau dans
l’eau d’un bac, ou à sec.*Pont-canal (n. m.). Ouvrage permettant le franchissement
d’une rivière ou d’une route par un canal.
Le plus connu en France est le pont-canal de Briare,
dont on a fêté le centenaire en 1996. C’est aussi le plus
long pont-canal métallique du monde, franchissant la
Loire par un ensemble de près de 700 m. Le pont-canal
d’Agen qui enjambe la Garonne est long de 539 m ; celui
de Moissac, au-dessus du Tarn, 356 m, et celui de Guétin,
franchissant l’Allier, 343 m.*Ponts mobiles.
*Pont basculant : pont-levis sans portique au-dessus.
Un contrepoids, en dessous, équilibre le tablier.
*Pont-levant : le tablier se lève horizontalement.
*Pont-levis : un portique permet de relever le tablier
à la verticale (comme dans les châteaux forts).
*Pont-oscillant : pont-basculant se soulevant de
quelques décimètres pour laisser passer la corde de
halage.
*Pont tournant à bras : le pontier pousse avec force
un angle du tablier pour le faire tourner.
*Pont tournant à main : le pontier tourne une
manivelle, plantée verticalement au milieu du tablier.
Un jeu d’engrenages fait pivoter le pont.
*Pont-transbordeur : conçu par l’ingénieur Ferdinand
Arnodin, pont à tablier élevé auquel est suspendue une
plate-forme mobile, pour le franchissement d’un fleuve
fréquenté par des bateaux à fort tirant d’air.*Portes de garde (n. f. pl.). Portes d’écluses qui
permettent d’isoler un canal de dérivation en cas de crue.
*Pousseur (n. m.). C’est le moyen le plus récent et
le plus efficace pour les transports de grands convois.
Comme son nom l’indique, ce bateau pousse les barges
sur le fleuve ou le canal. Si la voie d’eau est suffisamment
large, le pousseur peut convoyer plusieurs barges à la fois.*Radoub (n. m.). Bassin que l’on peut mettre à sec
pour l’entretien des bateaux.
Synonyme : cale sèche.*Radier (n. m.). Dalle épaisse qui constitue la base
d’une écluse, d’un pont ou d’un barrage.*Remorqueur (n. m.). Les remorqueurs ont presque
disparu avec les automoteurs et les pousseurs, et sont
d’ailleurs interdits sur la plupart des canaux. Les remorqueurs,
à aubes ou à hélices, pouvaient tirer jusqu’à
9 péniches sur la Seine. La ville de Rouen, et le bassin
de Seine entre Rouen et Le Havre, ont longtemps été
appelés, avec cet accent délicieusement guttural, « l’pays
des a’rmorqueurs ».*Rigole d’alimentation (n. f.). Elle approvisionne
en eau le canal. Elle amène cette eau depuis le réservoir
(lac, étang ou rivière) jusqu’au canal (souvent au bief
de partage).*Rivière canalisée (n. f.). Rivière aménagée,
notamment par des barrages couplés à des écluses
pour réguler le niveau des eaux.*Robine (n. f.). Canal qui amène l’eau de mer vers
des étangs salés.
Synonyme : roubine ou étier.*Rouf (n. m.). Pont-terrasse.
*Sas (n. m.). Intérieur de l’écluse, entre les deux
portes (porte aval et porte amont), dans lequel l’eau
monte et descend pour atteindre le niveau requis pour
la manoeuvre.*Souterrain (n. m.), voûte (n. f.). La construction des
canaux a exigé l’établissement de passages souterrains.
Le souterrain (ou voûte) permet un gain de temps.*Tirant d’air (n. m.). Hauteur de la partie du
bateau située au-dessus du niveau de l’eau. Par
extension : hauteur entre le niveau de l’eau et la partie
la plus basse d’un pont.
Antonyme : tirant d’eau.*Tirant d’eau (s. n. m.). Hauteur de la partie
immergée du bateau. Par extension : profondeur entre
le niveau de l’eau et le fond du canal ou de la rivière.
Antonyme : tirant d’air.*Timonerie (n. f.). Abri protégeant l’appareil de
gouverne et le pilote.
Synonyme : marquise.*Touage (n. m.). Action de déplacer un bâtiment sur
une voie fluviale à l’aide d’un toueur, c’est-à-dire d’un
remorqueur qui fonctionne grâce à une chaîne fixée au
fond de la voie d’eau, et s’enroulant sur un treuil.
*Toueur (n. m.). Le toueur, bateau-treuil, se tracte
au moyen d’une chaîne immergée ou d’un câble fixé à
terre. Il remorque les bateaux.*Transbordeur (n. m.). Nom générique pour désigner
une embarcation assurant le transport fluvial.*Trématage (n. m.). Action de dépasser un bateau.
*Usine élévatoire (n. f.). Elle complète l’alimentation
naturelle du canal. Grâce à un système de pompage,
l’usine élévatoire va puiser l’eau nécessaire dans une
rivière proche.*Vantail (n. m.). Partie mobile d‘une porte de l’écluse.
*Vantelle (n. m.). Vanne verticale située dans une
porte d’écluse et permettant de remplir ou de vider
un sas. -
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.