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    *Alternat (n.m.). Sens unique alterné (souvent signalé
    par des feux rouge et vert) pour franchir un passage étroit
    où deux bateaux ne pourraient se croiser.

    *Accoster (v.t). S’amarrer à un quai, à la terre ferme
    ou bord à bord avec un autre bateau.
    Adjectif : accostable
    Substantif : accostage
    Conseil : pour accoster, il suffit d’arriver à petite
    vitesse, et de passer au point mort en mettant le nez du
    bateau dans les herbes, avec un équipier à l’avant qui
    gaffe. Si nécessaire, un petit coup de machine arrière pour
    stopper complètement le bateau et l’équipier peut alors
    sauter à terre pour amarrer l’avant. On débarque alors
    tranquillement et il n’y a plus qu’à tirer l’arrière contre
    la berge et à amarrer.
    *Amarre (n. f.). Câble ou cordage servant à retenir
    un bateau en l’attachant à un point fixe.
    Synonyme : haussière ou aussière
    Substantif : amarrage
    Verbe : amarrer
    Conseil : on peut amarrer à peu près partout au gré
    de son envie, et c’est là un des agréments de la navigation
    fluviale : s’arrêter où bon vous semble, attendant de trouver
    un joli coin où accoster. Puisque, en effet, vous disposez
    parmi le matériel qui vous a été confié de piquets et d’un
    maillet, pour planter un point d’attache là où il n’y en a
    pas. Un pique-nique improvisé ? Hop ! on accoste au bord
    de cette petite prairie et on place ses piquets. Au moins
    deux, de préférence en tendant les cordes, l’une vers un
    piquet placé devant le bateau, l’autre derrière ; de telle
    façon que les deux cordes soient tendues en opposition
    et maintiennent le bateau de façon optimale. Attention
    cependant : vous ne pouvez pas installer vos piquets
    d’amarrage au milieu ou de l’autre côté d’un chemin de
    halage. Il est en outre interdit de stationner dans un chenal
    navigable ou sous les ponts. De même, vous ne devez pas
    vous amarrer aux arbres, poteaux ou balustrades. Pour
    amarrer dans un port ou à une écluse, on utilise les bollards,
    ou bittes d’amarrage. Rappelons que dans une écluse, on
    ne doit pas fixer les amarres, mais les faire coulisser pour
    permettre de les tirer dans le bateau au moment du départ.
    Enfin, petite précaution lorsque vous amarrez au hasard
    sur une berge : ne tendez pas trop vos amarres pour ne pas
    risquer un problème si, pour une raison indéterminée, le
    niveau de la voie sur laquelle vous vous trouvez venait à
    baisser. Elles font partie des auxiliaires indispensables dans
    toutes les manœuvres délicates, amarrage et écluses en
    particulier. La plaisance fluviale est moins rigoureuse sur les
    termes que la marine et vous pourrez parler de « cordes »,
    sans que personne ne ricane (c’est l’apanage des marins
    d’eau douce d’ignorer les « écoutes » et les « bouts »). Vous
    pouvez simplement employer le terme utile et adéquat
    d’amarres. Principe important : afin que leur utilisation soit
    efficace, assurez-vous qu’elles sont bien tendues, pour que
    le bateau ne bouge pas au moindre courant provoqué par
    le voisin. En écluse, c’est primordial, pour ne pas toucher
    le quai ou le voisin. C’est le travail de l’équipier qui doit,
    en écluse descendante, savoir relâcher sans donner trop
    de mou, en maintenant la corde tendue, et, en écluse
    montante, accompagner la montée du bateau en tirant
    au fur et à mesure pour maintenir la tension.
    *Amasse (n. f.). Groupe de bateaux en attente
    d’éclusée.

    *Amont (n. m.). Partie située entre un point déterminé
    de la voie d’eau et la source de celle-ci. Antonyme : Aval.

    *Apparaux (n. m.). Equipements obligatoires à
    bord d’un navire.

    *Appontement (n. m.). Plate-forme conçue pour
    l’amarrage des bateaux.

    *Aqueduc (n. m.). Canal d’adduction d’eau, souvent
    sous forme de pont, parfois sous celle d’une simple buse.

    *Arche marinière (n. f.). Arche d’un pont conçue
    pour le passage d’un bateau.

    *Ascenseur (n. m.). Élévateur à bateaux permettant
    le franchissement des fortes dénivellations.

    *Automoteur (n. m.). Ce terme regroupe deux catégories
    de bateaux de charge motorisés : le chaland, automoteur
    de rivière, et l’automoteur de canal. Comme son
    nom l’indique, c’est un bateau qui « marche tout seul »,
    c’est-à-dire qu’il n’est ni poussé, ni tracté par halage ou
    touage, mais possède un moteur propre. C’est le cas des
    chalands (de 40 à 120 m), des péniches Freycinet (38,5 m
    sur 5,05 m), et des barges au gabarit Freycinet, mesurant
    jusqu’à 76,50 m et pouvant transporter 2 500 tonnes.
    Les pousseurs sont parfois utilisés pour faire avancer
    les barges de fort tonnage ou plusieurs barges à la fois
    (seulement sur les grands axes).

    *Aval (n. m.). Partie située entre un point déterminé
    de la voie d’eau et l’embouchure ou la confluence de
    celle-ci.Antonyme : Amont.

    *Avalant (adj.). Se dit d’un bateau qui navigue depuis
    la source en direction de l’embouchure ou de la confluence
    d’une voie d’eau. Antonyme : Montant.

    *Bâbord (n. m.). Côté gauche du bateau lorsque l’on
    regarde vers l’avant.Antonyme : Tribord.

    *Baignoire (n. f.). Partie avant arrondie ou cockpit sur
    un house-boat, offrant un espace pour prendre le vent.
    Conseil futé : y profiter du paysage ou y casser la graine
    au soleil pendant que le bateau avance.

    *Bajoyer (n. m.). Mur d’un sas d‘écluse.

    *Barrage-réservoir et lac réservoir (n. m.).
    Ils permettent de stocker l’eau pour le soutien d’étiage,
    l’écrêtage des crues et/ou l’alimentation des canaux.
    La navigation est ainsi maintenue en été, période de
    basses eaux.

    *Barrage de navigation (n. m.). Établi sur la rivière,
    il maintient un niveau d’eau suffisant tout au long de
    l’année. Le barrage peut être fixe ou mobile.

    *Bassinée (n. f.). Embarcations contenues dans le
    sas d’écluse au moment de l’éclusage.

    *Batelier (n. m.), batelière (n. f.). Personne dont
    le métier est de naviguer sur les eaux intérieures pour
    le transport de marchandises.
    Substantif : batellerie. Synonyme : marinier.

    *Bief (n. m.). Partie d’un canal ou d’une rivière entre
    deux ouvrages (barrages, écluses…).
    Note : Le « grand bief », sur le canal du Midi, mesure
    54 km. Les biefs ont couramment une longueur de
    1 à 10 km.

    *Bief de partage (n. m.). Partie d’un canal de
    jonction où la pente change de sens, où vous passez
    d’une position montante à une position avalante.
    Note : franchir une ligne de partage des eaux apparaissait
    comme impossible avant la construction du canal du Midi.

    *Bollard (n. m.). Point d’amarrage sur les quais,
    souvent des cylindres de fonte élargis au sommet, dans
    les ports et les écluses, et sur les plats bords des bateaux.

    *Canal (n. m.). Voie d’eau artificielle.

    *Canal de dérivation (n. m.). Canal permettant
    aux bateaux d’éviter une section de rivière trop longue
    ou non navigable.

    *Canal de jonction à bief de partage (n. m.). Canal
    joignant deux cours d’eau séparés par une ligne de partage
    des eaux, grâce à un système d’alimentation artificielle.

    *Canal V.H.F. (n. m.). Bande de fréquence radio
    préréglée.

    *Chaland (n. m.). Cette très ancienne embarcation
    destinée au transport fluvial a beaucoup évolué au fil
    des siècles. Certains, comme ceux qui circulaient sur la
    Loire, étaient munis de voile, car le vent venu de l’océan
    permettait parfois de remonter la rivière en allégeant le
    travail de halage. Ce sont aujourd’hui des automoteurs,
    mais ils ne sont pas, comme les péniches, calibrés dans
    leurs dimensions (certains peuvent atteindre plus de
    100 m).

    *Chenal (n. m.). Partie navigable de la voie d’eau, le
    « fairway » en quelque sorte, pour les amateurs de golf.

    *Chômages (n. m. pl.). Interruption de la navigation
    pour travaux. Les dates des chômages des voies d’eau
    sont fixées par arrêté ministériel.

    *Cliquet de sécurité (n. m.). Ergot servant à bloquer
    la manivelle de manoeuvre des écluses manuelles.

    *Défenses (n. f. pl.). Ballons servant à protéger la
    coque contre les chocs. Elles doivent être flottantes. Synonyme : Pare-battage

    *Déversoir (n. m.). Ouvrage par lequel s’écoulent
    les eaux d’un canal, d’un bassin ou d’un réservoir. Par
    exemple : en aval d’une écluse.
    Synonymes : Déchargeoir, épanchoir

    *Devise (n. f.). Nom de baptême d’une embarcation.
    Le capitaine d’un grand vaisseau avait bourlingué
    sur toutes les mers du monde. Son fidèle second
    avait remarqué qu’au moment de prendre une
    décision importante sur la marche du bateau,
    le capitaine partait s’isoler dans sa cabine avant
    de lancer les ordres de manoeuvre. Un jour, il le
    suivit discrètement et le vit ouvrir à l’aide de la clé
    qui pendait à son cou un grand coffre de galion.
    Qu’y avait-il dans ce coffre ? Il fallut attendre
    le décès du capitaine pour le savoir. Le second
    fort peiné de la mort du capitaine ne perdit
    toutefois pas le nord ! Il détacha la clé du cou du
    capitaine, s’agenouilla devant le coffre et l’ouvrit.
    A l’intérieur, il trouva un très vieux bout de papier
    plié en huit qu’il déplia avec précaution. Sur la
    feuille jaunie étaient inscrits à l’encre de Chine ces
    simples mots : « bâbord : gauche, tribord : droite ».
    *Échelle / escalier d’écluses. Grâce à l’échelle
    d’écluses, les bateaux peuvent franchir d’importantes
    dénivellations. Il s’agit d’une suite de sas jointifs, la porte
    amont faisant office de porte aval pour le sas suivant,
    ou très rapprochés.

    *Écluse (n. f.). Ouvrage d’art hydraulique assurant
    aux bateaux le franchissement d’une dénivellation.

    *Écoire (n. f.). Perche de bois ou de métal qui
    maintient le bateau à distance de la berge (pour lui
    éviter de venir cogner un mur ou un obstacle).

    *Erre (n. f.). Vitesse acquise par un bateau.

    *Étiage (n. m.). Niveau moyen le plus bas atteint
    par un cours d’eau.

    *Flottage (n. m.). Le principe le plus simple et le
    plus vieux du monde pour le transport fluvial. Vous
    prenez un cours d’eau d’amont en aval ; vous prenez
    un matériau qui a tendance à ne pas couler, donc d’une
    densité inférieure à celle de l’eau, par exemple le bois ;
    vous prenez ensuite quelques hommes vigoureux qui
    abattent des arbres dans la partie haute de la vallée.
    Il ne reste plus qu’à placer les troncs coupés sur la
    rivière et à les laisser descendre. En aval, d’autres
    hommes costauds, les « flotteurs », récupèrent le bois
    et l’assemblent en radeaux pour l’acheminer ensuite
    plus facilement.

    *Gabare (n. f.). La gabare était une embarcation
    particulière destinée au transport du bois. Conduite par
    un gabarier, elle réclamait, dans son maniement difficile
    par pleine charge, une adresse remarquable. La gabare
    était très répandue en Bretagne et dans le Sud-Ouest
    (voir section Bergerac-Estuaire).

    *Gabarit (n. m.). Dimensions maximales des bateaux.

    *Gabarit Freycinet : le nom de Freycinet (ancien
    ministre des Travaux publics de 1877 à 1879) est attaché
    à un gabarit défini par la loi de 1879 et appliqué aux
    écluses (39 m par 5,20 m) et, par extension, à la taille
    des bateaux de charge (38,50 m par 5,05 m).
    *Gare d’eau (n. f.). Gare fluviale accueillant un grand
    nombre de bateaux.

    *Halage (n. m.). Opération qui consiste à tirer un bateau
    à l’aide d’un câble depuis la berge (sur le « chemin de
    halage »). Le halage se faisait à la main avec un ou plusieurs
    hommes (des costauds pour le tir à la corde) ou à l’aide de
    chevaux. On a également utilisé des tracteurs mécaniques,
    locomotives ou trolleys, à vapeur puis électriques.

    *Larrons (n. m. pl.). Orifices communiquant avec
    l’aqueduc que l’on trouve au niveau du radier au fond du sas
    de l’écluse et qui permettent de le remplir ou de le vider.

    *Macaron (n. m.). Barre ou volant de votre bateau,
    ainsi surnommé par les mariniers. À utiliser pour avoir
    l’air d’un vieux loup de rivière.

    *Mouillage (n. m.). Profondeur de l’eau ; et non
    l’endroit propice où accoster.

    *Navigation à la dérive. Navigation au gré du
    courant, moteur arrêté.

    *Palplanche (n. f.). Dispositif métallique de protection
    de la berge.

    *Pardon (n. m.), fête du. Fête annuelle et traditionnelle,
    à caractère religieux et patriotique.

    *Passe à poissons. Passage dans un barrage destiné
    aux poissons migrateurs afin qu’ils rejoignent leur frayère
    (en amont) ou la mer (en aval).

    *Pente d’eau (n. f.). Dispositif ingénieux qui permet
    d’incliner un canal pour obtenir une dénivellation et
    remplacer plusieurs écluses. Il consiste à produire une
    masse d’eau de la forme d’un prisme à base triangle
    (comme une part de fromage posée sur la tranche) et à
    maintenir cette pente, à l’aide d’un engin appelé bouteur
    et de forts joints d’étanchéité. La première construite fut la
    pente d’eau de Montech, sur le canal latéral à la Garonne.

    *Perche (n. f.). Elément fixé à proximité de l’écluse
    destiné au déclenchement de l’ouverture des portes
    d’une écluse automatisée..

    *Pertuis (n. m.). Bien avant l’ère des écluses à sas,
    les bateaux franchissaient les dénivellations par des
    pertuis, ou « portes marinières » : une ouverture dans
    le barrage était obturée par une porte démontable en
    bois. On l’ouvrait d’un seul coup pour laisser passer le
    bateau, qui était brutalement entraîné par l’eau tombant
    en cascade.

    *Pied de pilote (n. m.). Différence existant entre le
    mouillage minimum et le tirant d’eau maximal, c’est-àdire
    la profondeur minimale à laisser sous un bateau.
    Généralement entre 20 et 50 cm.

    *P.H.E.N. Pour « Plus Hautes Eaux Navigables » ;
    au-delà desquelles la navigation est interrompue.
    Elles sont annoncées par avis à la batellerie.
    *Plan incliné (n. m.). Ouvrage de franchissement
    funiculaire permettant de déplacer un bateau dans
    l’eau d’un bac, ou à sec.

    *Pont-canal (n. m.). Ouvrage permettant le franchissement
    d’une rivière ou d’une route par un canal.
    Le plus connu en France est le pont-canal de Briare,
    dont on a fêté le centenaire en 1996. C’est aussi le plus
    long pont-canal métallique du monde, franchissant la
    Loire par un ensemble de près de 700 m. Le pont-canal
    d’Agen qui enjambe la Garonne est long de 539 m ; celui
    de Moissac, au-dessus du Tarn, 356 m, et celui de Guétin,
    franchissant l’Allier, 343 m.

    *Ponts mobiles.
    *Pont basculant : pont-levis sans portique au-dessus.
    Un contrepoids, en dessous, équilibre le tablier.
    *Pont-levant : le tablier se lève horizontalement.
    *Pont-levis : un portique permet de relever le tablier
    à la verticale (comme dans les châteaux forts).
    *Pont-oscillant : pont-basculant se soulevant de
    quelques décimètres pour laisser passer la corde de
    halage.
    *Pont tournant à bras : le pontier pousse avec force
    un angle du tablier pour le faire tourner.
    *Pont tournant à main : le pontier tourne une
    manivelle, plantée verticalement au milieu du tablier.
    Un jeu d’engrenages fait pivoter le pont.
    *Pont-transbordeur : conçu par l’ingénieur Ferdinand
    Arnodin, pont à tablier élevé auquel est suspendue une
    plate-forme mobile, pour le franchissement d’un fleuve
    fréquenté par des bateaux à fort tirant d’air.

    *Portes de garde (n. f. pl.). Portes d’écluses qui
    permettent d’isoler un canal de dérivation en cas de crue.
    *Pousseur (n. m.). C’est le moyen le plus récent et
    le plus efficace pour les transports de grands convois.
    Comme son nom l’indique, ce bateau pousse les barges
    sur le fleuve ou le canal. Si la voie d’eau est suffisamment
    large, le pousseur peut convoyer plusieurs barges à la fois.

    *Radoub (n. m.). Bassin que l’on peut mettre à sec
    pour l’entretien des bateaux.
    Synonyme : cale sèche.

    *Radier (n. m.). Dalle épaisse qui constitue la base
    d’une écluse, d’un pont ou d’un barrage.

    *Remorqueur (n. m.). Les remorqueurs ont presque
    disparu avec les automoteurs et les pousseurs, et sont
    d’ailleurs interdits sur la plupart des canaux. Les remorqueurs,
    à aubes ou à hélices, pouvaient tirer jusqu’à
    9 péniches sur la Seine. La ville de Rouen, et le bassin
    de Seine entre Rouen et Le Havre, ont longtemps été
    appelés, avec cet accent délicieusement guttural, « l’pays
    des a’rmorqueurs ».

    *Rigole d’alimentation (n. f.). Elle approvisionne
    en eau le canal. Elle amène cette eau depuis le réservoir
    (lac, étang ou rivière) jusqu’au canal (souvent au bief
    de partage).

    *Rivière canalisée (n. f.). Rivière aménagée,
    notamment par des barrages couplés à des écluses
    pour réguler le niveau des eaux.

    *Robine (n. f.). Canal qui amène l’eau de mer vers
    des étangs salés.
    Synonyme : roubine ou étier.

    *Rouf (n. m.). Pont-terrasse.

    *Sas (n. m.). Intérieur de l’écluse, entre les deux
    portes (porte aval et porte amont), dans lequel l’eau
    monte et descend pour atteindre le niveau requis pour
    la manoeuvre.

    *Souterrain (n. m.), voûte (n. f.). La construction des
    canaux a exigé l’établissement de passages souterrains.
    Le souterrain (ou voûte) permet un gain de temps.

    *Tirant d’air (n. m.). Hauteur de la partie du
    bateau située au-dessus du niveau de l’eau. Par
    extension : hauteur entre le niveau de l’eau et la partie
    la plus basse d’un pont.
    Antonyme : tirant d’eau.

    *Tirant d’eau (s. n. m.). Hauteur de la partie
    immergée du bateau. Par extension : profondeur entre
    le niveau de l’eau et le fond du canal ou de la rivière.
    Antonyme : tirant d’air.

    *Timonerie (n. f.). Abri protégeant l’appareil de
    gouverne et le pilote.
    Synonyme : marquise.

    *Touage (n. m.). Action de déplacer un bâtiment sur
    une voie fluviale à l’aide d’un toueur, c’est-à-dire d’un
    remorqueur qui fonctionne grâce à une chaîne fixée au
    fond de la voie d’eau, et s’enroulant sur un treuil.
    *Toueur (n. m.). Le toueur, bateau-treuil, se tracte
    au moyen d’une chaîne immergée ou d’un câble fixé à
    terre. Il remorque les bateaux.

    *Transbordeur (n. m.). Nom générique pour désigner
    une embarcation assurant le transport fluvial.

    *Trématage (n. m.). Action de dépasser un bateau.

    *Usine élévatoire (n. f.). Elle complète l’alimentation
    naturelle du canal. Grâce à un système de pompage,
    l’usine élévatoire va puiser l’eau nécessaire dans une
    rivière proche.

    *Vantail (n. m.). Partie mobile d‘une porte de l’écluse.

    *Vantelle (n. m.). Vanne verticale située dans une
    porte d’écluse et permettant de remplir ou de vider
    un sas.

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